Les animaux ont beaucoup attiré l'attention des penseur.ses, politiques et activistes pour bousculer les manières de les considérer et de les traiter dans nos sociétés.
Récemment, le statut de "personne" ou "être sensible" a même été attribué aux animaux par diverses lois.
Mais qu'en est-il des plantes ? De la végétation ?
En biologie, l'interdépendance entre le règne végétale et les mammifères est constant, permanent : la respiration !
Et oui, c'est grâce à l'oxygène rejeté par les plantes (et le plancton dans l'océan) que nous pouvons inspirer et grâce à l'absorption du Co2 que nous émettons qu'un certain équilibre est permis (de moins en moins au vue de l'abus des modes de société actuelles d'où le "changement climatique").
« Les plantes, leur histoire, leur évolution, prouvent que les vivants produisent le milieu dans lequel ils vivent plutôt que d’être obligés de s’y adapter. […] Elles démontrent que la vie est une rupture de l’asymétrie entre contenant et contenu (et est donc contenu par lui) et vice versa. Le paradigme de cette imbrication réciproque est ce que les Anciens déjà appelaient souffle (pneuma). Souffler, respirer, signifie en effet faire cette expérience : ce qui nous contient, l’air, devient contenu en nous et, à l’inverse, ce qui était contenu en nous devient ce qui nous contient. » -
Ce que souligne ici Emanuele Coccia, c'est l'autocréation de son propre milieu par les vivants, nos cellules y compris ! La création dépasse l'adaptation ; ici la magie métaphysique spectaculaire de la vie est à l'oeuvre, à chaque instant !
De nombreux courants spirituels d'avant-colonisation affirmaient cette vision animiste et holistique du Monde où chaque espèce est aussi importante que les autres.
L'idée de séparation n'est que construction socio-culturelle.
A nous de réclamer/retrouver notre esprit imaginatif pour nous ouvrir à ces perceptions du vivant aussi magiques que fondées!
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