Le spécisme c'est la hiérarchisation établie de manière arbitraire entre les espèces. Certaines jugées plus évoluées, utiles, mignonnes, prioritaires que d'autres.
Hors, selon Arne Naess et sa philosophie de l'écologie profonde, "chaque être vivant, chaque espèce, a une valeur intrinsèque, indépendamment des services qu'il·elle est censé·e rendre à l'espèce humaine."
Et si nous abandonnions notre prisme anthropocentré pour une vision biocentrée ? Une vision organisée autour de l'équité, de la justesse de nos actions, du vivre et être-ensemble, de la mutualité, de la réciprocité et de l'écologie = prendre soin de la maison.
Utopie ?
Probablement, et tant mieux !
"L'éthique ou la morale ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse, c'est la manière dont nous faisons l'expérience du monde."
Faire l'expérience du monde selon un prisme éco-centré : orienté depuis le bien-être de tous.tes et en cohérence avec les principes mêmes sur lesquels la vie se fonde :
la mutualité, la fluidité, la réciprocité, la cyclicité...
ça vous inspire quoi ?
A lire d'Arne Naess :
"Ecologie, communauté et style de vie"
"Vers l'écologie profonde"
"Une écosophie pour la vie"
Ecologiquement,
Elisa
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