Aldo Leopold, un écologue (scientifique qui étudie les interactions des êtres vivants entre eux et avec leur milieu) du XXème siècle a été le premier à poser le terme d'écocentrisme pour déterminer le système de valeurs/d'éthiques orienté davantage sur la "nature"/le vivant que sur l'Humain.
Au lieu de penser qu'il existe des divisions existentielles entre Humain.es et non-humain.es, le courant de l'écocentrisme informe que les valeurs instaurées par le système industriel ne sont que culturelles et pas biologiquement fondées.
Dans un écosystème (du micro au macro), c'est parce que chaque partie a sa place et son rôle à jouer que l'ensemble s'équilibre.
Hors, dans une vision anthropocentrée qui profite d'abord aux Hommes qui se positionne en supériorité, les interactions sont modifiées au sein même du système et l'ensemble est déséquilibré voire abîmé. Le changement climatique est une conséquence de nombreuses actions de soumission de la "nature" et d'autres espèces vivant sur un territoire que certaines hommes se sont appropriés.
Reculer et développer une vision plus globale des mécanismes et échanges constituant d'un milieu c'est comprendre les enjeux du vivre-ensemble. Aldo Léopold affirme que :
toutes les espèces, y compris les humains, sont le produit d'un long processus évolutif et sont interdépendantes dans leurs processus de vie
Il s'agit donc d'initier une une réévaluation du rapport de l'humanité au monde naturel dans lequel il vit et dont il dépend pour réajuster, modifier, aligner ses modes de consommation/production/société en accord avec les besoins inhérents au milieu ...
Tout un programme n'est-ce pas ?
Avez-vous des idées concrètes de comment nous pourrions réajuster nos actions ?
Ecologiquement
Elisa
Xx
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